Ecoute, aide alimentaire et joie pascale

16 avril 2020

Ecoute

Avec le temps qui passe, vous allez certainement avoir des échos de personnes à qui ce confinement pèse. Indiquez leur qu’elles peuvent être écoutées chaque après-midi de 16h à 18h au téléphone par des bénévoles de la paroisse qui se sont portées volontaires. Il suffit d’appeler le 04 90 51 86 13.

Aide alimentaire

Si vous apprenez que des personnes se retrouvent démunies et manquent de nourriture, faites le savoir au numéro de la paroisse. Nous transmettrons au Secours Catholique qui reprend peu à peu - d’une autre manière - son aide... ou au groupe Des mains pour servir Orange. Nous avons reçu de la part du diocèse de l’aide alimentaire.
Appeler le 04 90 51 86 13

N’ayons pas peur de la joie

Quelques paroles du pape François sur l’Evangile de ce jour (Luc 24, 35 48)

Cette page d’Evangile souligne le contraste des sentiments éprouvés par les apôtres après la résurrection du Seigneur : d’un côté, la joie de le penser ressuscité et, de l’autre, la peur de le voir à nouveau au milieu d’eux, d’entrer en contact réel avec le mystère. « Il y a un mot dans ce passage de l’Évangile (Luc 24, 35-48) qui nous explique bien ce qui s’était passé à ce moment-là ». En substance, les disciples « préféraient penser que Jésus était une idée, un fantôme, mais pas la réalité ». Et « tout le travail de Jésus était de faire comprendre qu’il était réalité : “Donnez-moi à manger, touchez-moi, c’est moi ! Un fantôme n’a pas de chair, n’a pas de corps, c’est moi !” ». En outre, « nous pensons que cela advient après que certains d’entre eux l’avaient vu pendant la journée : ils étaient sûrs qu’il était vivant. Que s’est-il passé ensuite, on ne sait pas... ». Le passage évangélique suggère, que « la peur de la joie est une maladie du chrétien ». Nous aussi « nous avons peur de la joie » et nous disons à nous-mêmes qu’« il vaut mieux penser : oui, Dieu existe, mais il est là-bas, Jésus est ressuscité, il est là-bas ! ». Comme pour dire : gardons « un peu de distance ». Et ainsi « nous avons peur de la proximité de Jésus, parce que cela nous donne de la joie ».

« Nous avons peur de la joie et Jésus, avec sa résurrection, nous donne la joie : la joie d’être chrétien, la joie de le suivre de près, la joie d’aller sur les routes des béatitudes, la joie d’être avec lui ». C’est pourquoi il faut surmonter « la peur de la joie » et penser à combien de fois « nous ne sommes pas joyeux parce que nous avons peur ». Comme les disciples « avaient été battus par le mystère de la croix ». D’où leur peur. « Et là d’où je viens, il y a un proverbe qui dit : celui qui se brûle avec du lait bouillant, pleure quand il voit une vache ». Et ainsi, les disciples, « brûlés par le drame de la croix, ont dit : non, arrêtons-nous ici ! Lui est au ciel, ça va très bien, il est ressuscité, mais qu’il ne vienne pas une autre fois ici parce que nous n’y arrivons pas ! ».