« Vraiment, je vous le dis, les publicains et les prostituées vous précédent dans le Royaume de Dieu »

25 septembre 2020

Nous pouvons aisément imaginer l’étonnement des pharisiens, voire leur colère, en entendant ces paroles de la bouche de Jésus. Ils étaient même scandalisés, car, pour eux , les publicains et les prostituées étaient des pécheurs, et constituaient la classe sociale condamnée à subir le châtiment de Dieu : il n’y avait pour eux aucune possibilité de salut à entrevoir.
Mais, cinq siècles avant Jésus Christ, le prophète Ezéchiel annonçait que Dieu était prêt à pardonner au pécheur, et à lui donner la vie, s’il venait à se convertir.
Ensuite, la Parole de Dieu – en ce dimanche – nous invite à chercher en toute circonstance à faire la volonté de Dieu. C’est ce que Jésus nous dit dans la parabole de l’Evangile.
Frères et sœurs, dans notre vie, il peut nous arriver de dire « Non » à Dieu, comme le premier fils. Quand nous agissons contre la volonté de Dieu, quand nous allons contre ses commandements, quand nous commettons le péché, nous sommes en train de dire « Non ».
Mais, Dieu, Lui, ne reste pas dans cette négation, qu’il peut y avoir à un moment donné dans notre vie ; Il ne met pas une étiquette sur notre front.
Ce qui l’intéresse, c’est que nous nous convertissions, et que nous revenions au bon chemin.

Ce qui l’intéresse, c’est que nous accomplissions sa volonté, même si à un moment donné nous lui avons dit « Non ». Dieu ne désire pas la mort du pécheur, mais il veut qu’il se convertisse et qu’il vive.
De plus, dans notre vie, la vertu la plus fondamentale est celle de l’obéissance.

En effet, quand nous obéissons, nous ressemblons à Jésus,

qui s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et la mort sur la croix.
Ensuite, ce que nous voyons souvent dans l’Evangile, ce sont les rencontres de Jésus avec les pécheurs :

la rencontre de Zachée, le publicain ; celle de la Samaritaine, la prostituée ; celle de la femme adultère et celle de la femme qui a fait sur les pieds de Jésus l’onction de Béthanie,

ou bien les paraboles de la brebis perdue et du fils prodigue. Autant de rencontres où l’on vérifie que la rencontre avec le Christ, dans la vérité, inaugure un chemin nouveau, un « Oui » initial, qui aura, certes, à se confirmer dans la durée d’une histoire, mais qui est « Oui » de la reconnaissance d’une espérance et d’un avenir.
Voilà pourquoi, demandons au Christ notre Seigneur la grâce de mettre en pratique dans notre vie ce que nous disons chaque jour dans le « notre Père » : Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Et demandons l’aide de notre Mère du ciel, elle qui a su vivre tout au long de sa vie l’obéissance à Dieu :

« Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». Amen.

Père Grégoire VU