Avec Marie, dans l’espérance, illuminons l’Annonciation

24 mars 2020

au 8e jour de notre quarantaine nationale
et à 18 jours de la fête de Pâques

Illuminons l’Annonciation

Mercredi 25 mars à 19h30
au son des cloches
pour l’Annonciation
déposons une bougie à nos fenêtres
en communion de pensée
avec les malades et leurs proches,
avec tous les soignants,
et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays.
Avec Marie, dans l’espérance.

Cette proposition est faite par la conférence des évêques de France. Cet appel est fait à tous les habitants de notre pays.
Cet évènement est retransmis en direct sur KTO depuis Lourdes.

Nous sommes invités à relire l’évangile de l’Annonciation : Luc 1, 26 - 38

26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en disant le chapelet. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous : « Que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38) – [1re dizaine].

Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, « le fruit béni de ses entrailles » (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés [2e dizaine].

Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea : « Comment cela va-t-il se faire ? » (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse : « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort », comme l’Église nous l’a appris [3e dizaine].

Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus : « Guéris-nous ! » Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4e dizaine.]

[5e dizaine avec intentions particulières].

C’est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition !