Accueillir Celui qui vient, porté par les ministres eucharistiques

7 décembre 2019

La semaine dernière, nous nous sommes rappelés l’importance de recevoir la communion avec attention pour être prêts à accueillir Jésus au Jour de sa venue dans la gloire. Ce dimanche, avec la figure de Jean-Baptiste qui annonce et désigne Jésus, l’Agneau de Dieu, nous voulons nous rappeler ce que l’Eglise nous dit concernant les ministres eucharistiques, ceux qui nous donnent d’entrer en contact avec le Corps du Christ.

La liturgie est le culte public que Jésus notre Rédempteur rend à Dieu le Père comme Tête de l’Église ; c’est aussi le culte rendu par le corps des fidèles à son Sauveur et, par lui, au Père éternel : c’est, en un mot, le culte intégral du Corps mystique de Jésus-Christ, c’est-à-dire du Chef et de ses membres. La sanctification de l’homme y est signifiée par des signes sensibles et réalisée d’une manière propre à chacun d’eux.
Pour chacun des 7 sacrements, l’Eglise a précisé
- la matière et la forme qui font le signe
- la grâce spécifique qu’il apporte
- les conditions nécessaires pour le recevoir
- le cadre plus large de sa célébration : l’écrin de textes bibliques qui en fondent le sens et les prières qui expriment ce sens.
- le ministre qui peut le célébrer ou le communiquer

Pour l’Eucharistie, seul l’évêque et le prêtre validement ordonnés peuvent la réaliser : c’est-à-dire présider l’Eucharistie et consacrer le pain et le vin pour qu’ils deviennent le Corps et le Sang du Seigneur.
Pour la distribution de ce sacrement au moment de la communion, les ministres ordinaires sont l’évêque, le prêtre et le diacre.
Les ministres extraordinaires de la sainte communion sont l’acolyte (ministre institué de manière stable) et tout autre fidèle député de manière occasionnelle à ce service. En effet, là où le besoin de l’Église le demande par défaut de ministres ordinaires, les laïcs peuvent aussi, même s’ils ne sont ni lecteurs, ni acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions et distribuer la sainte communion. (Cf. canon 230 § 3). Il s’agit d’un service liturgique qui répond à des besoins objectifs et il s’adresse surtout aux malades et aux assemblées liturgiques dans lesquelles les fidèles désireux de recevoir la sainte Communion sont particulièrement nombreux. La célébration eucharistique se prolongerait alors de manière excessive. A Orange, dans nos célébrations dominicales, nous pensons qu’il suffit d’un ministre pour 80 à 100 communiants.

Quand des fidèles sont appelés à ce service par le prêtre célébrant, ils reçoivent de lui, au moment de la communion, une mission extra ordinaire. Ces fidèles se seront préparés selon les instructions données par le curé. Qu’ils en soient remerciés.
Père Michel BERGER